Démarches de Gestion des Connaissances
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Approches
Approches de modélisation[1]
Modèle cognitif
- Le savoir est objectivement défini, sur la base de faits et de concepts
- Le savoir peut être codifié et transféré à travers du texte : les SI ont un rôle crucial
- Les gains du KM incluent l’exploitation à travers le recyclage (réutilisation) de savoirs existants
- La première fonction du KM est de codifier et de « capturer » le savoir
- Le facteur de succès déterminant est la technologie
- Les métaphores dominantes sont la mémoire et le puzzle
Modélisation / codification : « ingénierie des connaissances »
- Transformer les connaissances tacites en connaissances explicites : externalisation
- Problématique centrale de capitalisation des connaissances
- Elaboration de référentiels, outillage fort
Modélisation descendante
- on crée des modèles génériques pour aider les experts à formaliser leurs connaissances
Modélisation ascendante
- en partant des activités et des interactions des acteurs, on cherche à identifier la structure des concepts et des raisonnements du domaine
Approches de personnalisation[1]
Modèle communautaire
- Le savoir est socialement construit et basé sur l’expérience
- Le savoir peut être tacite et est transféré à travers la participation dans des réseaux sociaux incluant des groupes professionnels et des équipes
- Les gains du KM incluent l’exploration à travers le partage et la synthèse du savoir au sein de groupes sociaux différents et de communautés
- La fonction principale du KM est d’encourager le partage des connaissances à travers le maillage des réseaux
- Le facteur de succès est la confiance et la collaboration
- La métaphore dominante est constituée par les communautés humaines et le kaléidoscope (interactions créatives produisant un nouveau savoir, parfois selon des chemins imprévisibles)
Etude de la structure des interactions entre acteurs
"Ces approches privilégient l’étude de la structure des interactions entre acteurs et proposent des outils et des méthodes de structuration permettant une meilleure mise en valeur des savoirs échangés et une réutilisation plus aisée".
- Les connaissances sont liées aux détenteurs de ces connaissances et sont difficilement explicitables
- Centrées sur le partage de connaissances au travers d’interactions entre acteurs : socialisation
- Communautés de pratiques, systèmes de localisation d’expertises
Méthodes
MKSM / MASK: method for knowledge system management[3]
Méthode élaborée par Jean-Louis Ermine de la Direction Scientifique et Technique du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) en 1996.. Devenue MASK depuis 2001.
- Propose trois points de vue différents :
- Structurel où on considère le système de connaissances comme un ensemble d'objets
- Fonctionnel où on prend en compte les agissements de ce système
- Evolutif où les évolutions au cours du temps sont prises en compte
Mask : Livre de connaissances
Déroule plusieurs phases et modèles (« livre de connaissances »)
- Modélisation générale : Cette étape permet de délimiter le système et apporte une première vue sur les domaines et connaissances.
- Modèle du domaine : On décrit le domaine en décrivant tous les processus qui s'y déroulent.
- Modèle d'activité : Chaque activité est modélisée au travers des connaissances par une succession de tâches relié par des flux.
- Modèle des concepts : description sémantique des concepts, objets ou attributs du domaine. Cette étape permet de capitaliser les connaissances statiques.
- Modèle des tâches : regroupe les connaissances dynamiques, qui ont pour fonctions de mettre en place des stratégies de résolution de problèmes avec l'utilisation des connaissances statiques.
- MASK [Matta 2001] intègre :
- un modèle de « l’historique »,
- un modèle des « lignées »,
- un mécanisme de « datation ».
Mémoire d’entreprise
« Représentation persistante, explicite, désincarnée, des connaissances et informations dans une organisation, afin de faciliter leur accès, leur partage et leur utilisation par les membres adéquats de l’organisation, dans le cadre de leurs tâches »[4]
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 Manuel ZACKLAND & Michel GRUNDSTEIN (ss dir) « Ingénierie et capitalisation des connaissances » et « Management des connaissances », Hermès, 2001 (ensemble d’articles)
- ↑ Analyse comparée de méthodes de Gestion des connaissances pour une approche managériale, BARTHELME-TRAPP Françoise et VINCENT Béatrice
- ↑ Jean Louis Ermine, « La gestion des connaissances », Hermès 2003
- ↑ R Dieng, O Corby, F Gandon, A Giboin, J GGolebiowska, N Matta, M Rivière « Knoiwledge Managtement », 3è ed Dunod 2005