Donnée, Information, Connaissance (DIC)
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Continum DIC
Donnée
- Signe, Element brut hors contexte.
- Elément immatériel correspondant à un fait, un état, un événement du réel...
- "Les données sont donc dénuées de sens. Les données contiennent des chiffres, des énoncés et des caractères sous forme brute"[3].
Information
- "Lorsque des données sont traitées, organisées, structurées ou présentées dans un contexte donné afin de les rendre utiles, on les appelle des informations"[4].
- Un signe rapporté à d’autres, porteur de signification lorsqu’on le rapporte à une structure de signification : « une différence qui fait la différence » [1]
- Données interprétées mises en contexte
Connaissance
- Informations, comprises, assimilées, qui permettent d'aboutir à une action
- "Une structure de signification. Elle recouvre la perception du monde extérieur, vision, olfaction, toucher, et sa mémorisation, et recouvre aussi la perception de soi-même, de ses actes et de leur reproduction… Elle fonctionne comme filtre à la perception et comme préparation à l’action. Elle est référée au sujet, à sa compétence (son savoir et son savoir-faire) et à ses objectifs / motivations" (Duizabo et Guillaume, 1997)
- Difficulté de distinguer théoriquement information et connaissance :
- la connaissance est la structure des concepts (sémantique) qui permet d’interpréter les données et de leur donner un sens, c.a.d de créer l’information.
"Ainsi, la connaissance peut être définie comme "un processus dynamique continuellement reproduit et recréé par les processus sociaux d'interaction et la pratique" (Habib, 2010 : 97). Construite dans l'action entre des individus inscrits dans un réseau socail, l'organisation et des artefacts (Orlikowski, 2000), ces interactions vont alors servir de levier pour générer de nouvelles connaissances à partir de connaissances existantes (Leonard et Sensiper, 1998). Autrement dit, la génération des connaissances est un processus consistant à transformer des connaissances générales en connaissances spécifiques (Lopez-Nicolas et Merono-Cerdan, 2011). Un tel processus est fondé sur l'articulation de deux sous-processus : la création (ou combinaison/recombinaison de connaissances existantes) et l'intégration des connaissances (au sein desquels l'absorption joue un rôle clef)" [2]
Typologies de connaissances
Dans le langage courant :
- formel / informel,
- public / privé,
- formalisé / non formalisé,
- officiel / non officiel,
- explicite / tacite,
- structuré / non structuré,
- écrit / oral…
En knowledge management[3] (extrait du livre):
- la connaissance explicite : peut-être consultable (car formalisée sur des documents) ou tacite (uniquement dans la tête des employés) ;
- La connaissance tacite : tous les savoir-faire basés sur l’idée « que nous en savons plus que ce que nous pouvons dire ;
- la connaissance volatile : elle doit être vérifiée en temps réel et dépend de l’enjeu de l’acteur ;
- la connaissance cumulative : elle s’est bâtie sur la base du savoir emmagasiné dans le passé ;
- la connaissance périssable : sa valeur diminue avec le temps.
En science cognitives :
- Déclarative (QUOI)
- Connaissances théoriques, connaissances des faits, des règles, lois, principes…
- Définies de manière univoque, généralement dans un langage formel
- Procédurales (COMMENT)
- connaissance du comment de l’action, de la procédure de réalisation, au savoir-faire.
- Connaissances dynamiques développées dans un contexte d’action, issues d’une représentation selon des procédures
- Conditionnelles (QUAND ET POURQUOI)
- Connaissances dynamiques correspondant au comment et au pourquoi de l’action, connaissance stratégique permettant de déterminer le moment et le contexte approprié pour utiliser telle procédure ou telle connaissance.
- Ces connaissances sont un moyen du transfert des apprentissages car elles explicitent les conditions d’applications des connaissances déclaratives et procédurales
Typologies pratiques
- Les clients
- Les marchés
- Les produits / services
- Les concurrents
- Les compétences des salariés
- L’environnement réglementaire
- Les méthodes de travail (processus métier, démarche projet, ITIL etc…)
associé à ces formulation on retrouve souvent la notion de cartographie
Ressources
https://basepub.dauphine.fr/bitstream/handle/123456789/4637/CR252.pdf https://jeunes-ihedn.org/wp-content/uploads/2020/02/De-la-donn%C3%A9e-%C3%A0-la-connaissance.pdf
Voir aussi
https://brunochaudet.wordpress.com/2009/03/30/donnee-information-connaissance/
Références
- ↑ Bateson [1]
- ↑ Gestion des connaissances et innovation, Interaction, collaboration, ouverture – Pierre Barbaroux, Amel Attour, Eric Schenk
- ↑ Knowledge management en entreprise - La gestion des connaissances au service de la performance. Virgile LUNGU. GERESO ÉDITION 2022
- ↑ Système TAC: Télé-Assistance Collaborative. Réalité augmentée et NTIC au service des opérateurs et des experts dans le cadre d'une tâche de maintenance industrielle supervisée. Thèse de Doctorat,S Bottecchia Université Paul Sabatier-Toulouse III, 2010 https://www.researchgate.net/publication/279639737_Systeme_TAC_Tele-Assistance_Collaborative_Realite_augmentee_et_NTIC_au_service_des_operateurs_et_des_experts_dans_le_cadre_d'une_tache_de_maintenance_industrielle_supervisee
- ↑ Système TAC: Télé-Assistance Collaborative. Réalité augmentée et NTIC au service des opérateurs et des experts dans le cadre d'une tâche de maintenance industrielle supervisée. Thèse de Doctorat,S Bottecchia Université Paul Sabatier-Toulouse III, 2010 https://www.researchgate.net/publication/279639737_Systeme_TAC_Tele-Assistance_Collaborative_Realite_augmentee_et_NTIC_au_service_des_operateurs_et_des_experts_dans_le_cadre_d'une_tache_de_maintenance_industrielle_supervisee