Différences entre les versions de « Travail en réseaux »
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* Création de connaissances et de pratiques innovantes | * Création de connaissances et de pratiques innovantes | ||
* Prise de recul par rapport aux expériences vécues | * Prise de recul par rapport aux expériences vécues | ||
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* Investissement de forme pour formaliser les expériences | * Investissement de forme pour formaliser les expériences | ||
* Développement vers des [[Communautés et autres modes d'organisation|communautés de pratiques]] | * Développement vers des [[Communautés et autres modes d'organisation|communautés de pratiques]] | ||
**Cop-1 sur le KM : https://cop-1.net/wordpress/ | |||
==== Réseaux d'appui et d'apprentissage mutuel ==== | ==== Réseaux d'appui et d'apprentissage mutuel ==== | ||
* où chacun est à la fois formateur et formé (échanges de savoirs) | * où chacun est à la fois formateur et formé (échanges de savoirs) | ||
**Les makers : https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_maker | |||
**Autoconstruction : https://fr.wikipedia.org/wiki/Autoconstruction | |||
== Références == | == Références == |
Version actuelle datée du 17 octobre 2023 à 20:48
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Définition
- « constitué d’un ensemble d’unités sociales et des relations que ces unités sociales entretiennent les unes avec les autres, directement ou indirectement à travers des chaînes de longueurs variables.
- Ces unités sociales peuvent être des individus, des groupes informels d’individus ou bien des organisations plus formelles comme des associations, des entreprises, voir des pays.
- Les relations entre les éléments désignent des formes d’interactions sociales qui peuvent de natures extrêmement diverses : « il peut s’agir de transactions monétaires, de transferts de biens ou d’échanges de services, de transmissions d’informations, de perceptions ou d’évaluations interindividuelles, d’ordres, de contacts physiques et plus généralement de toutes sortes d’interactions verbales ou gestuelles, ou encore de la participation commune à un même événement… »
Dans son dernier livre, the Earth is Flat, Thomas Friedman témoigne de sa stupéfaction lors de sa visite d'un centre de commandement militaire américain en Irak. Sur un écran d'ordinateur, on voyait en temps réel l'image vidéo d'un théâtre d'opération militaire prise par un drone* télécommandé depuis Las Vegas. À droite de l'écran, se déroulait une conversation en mode « chat » entre plusieurs experts militaires répartis aux quatre coins du monde partageant leurs analyses en temps réel sur les images transmises par le drone et échangeant sur les actions qu'il convenait de mener. Leurs conclusions étaient alors transmises toujours en temps réel aux combattants sur le terrain, qui pouvaient alors ordonner directement l'appui des forces tactiques sans passer par la chaîne de commandement. Le gain de temps était considérable. Ce mode d'organisation centré sur la collaboration en réseau a été théorisé de différentes manières dans le monde universitaire**, mais c'est sans doute dans les forces armées, et tout particulièrement en Grande-Bretagne et aux États-Unis, que la réflexion a été poussée le plus loin***.
** Par exemple, par Peser Senge dans les années 1990 avec l'« organisation apprenante • (Lear-ning Organizasion). *** Dans sa description des trois ères successives de développement de la civilisation — l'ère agri-cole (la domestication des animaux et des plantes), l'ère industrielle (la maîtrise de l'énergie et des machines) et l'ère de l'information (la maîtrise de l'assemblage et du traitement de l'information par les ordinateurs), Alvin précise que les forces armées ont toujours été lcs premières à adopter les nouvelles technologies du moment : les lances et les flèches, puis les fusils et les canons, puis l'aviation et la bombe atomique. À mesure que nous quittons Père industrielle pour entrer dans l'ère de l'information, il est normal qu'il en soit de lierne, et que k management de l'information devienne la technologie clé de la guerre de demain. |
Formes majeures de travail en réseau
Coordination
- Tâches plutôt divisibles distribuées à des rôles pré définis
- Mettre en cohérence des apports individuels, séquentiels ou simultanés
"coordination looks to inform each unit or part of the whole as to how and when it must act. Coordination is a framework used to ensure that otherwise disparate forces will all pull in harness".
Les 2 problématiques complémentaires de toute organisation :
- Comment partager le travail entre les entités et les personnes ?
- Comment coordonner le travail entre les entités et les personnes ?
Plusieurs types de coordination depuis le début des entreprises modernes :
- Ajustement mutuel, relation hiérarchique, standardisation du produit,
- Des procédures et méthodes, de la formation, des normes et valeurs (voir Mintzberg[2]).
Coopération
- Caractérise l’adhésion et la contribution au collectif
"Cooperation is now a hallmark for not every corporate behavior, but corporate culture. The message is clear: get with the group. Cooperation too often becomes a call for increased socialization to a culture, not a prompt for high performance. Also, one opposite of cooperative is competitive".
Collaboration
- Processus créatif
- Participation de plusieurs acteurs différents
"collaboration is the process of shared creation: two or more individuals with complementary skills interacting to create a shared understanding that none had previously possessed or could have come to on their own. Collaboration creates a shared meaning about a process, a product, or an event. In this sense, there is nothing routine about it. Something is there that wasn’t there before"
Coopération vs Collaboration
Généralisation de la collaboration
issue des progrès des technologies de l’information et des évolutions socio-économiques :
- Structures de projet
- Nomadisme et convergence / cohérence
- Situations de crise
- Pluridisciplinarité
- Innovation (et plus généralement conception)
- Partenariats et réseaux inter – entreprises
- Accélération du rythme du changement et des adaptations nécessaires
Pour contre balancer l'injonction au travail collaboratif de nos jours dans l'entreprise voir[4]
Réseaux professionnels et associatifs
Définition
- Un ensemble de relations entre des acteurs
- Organisé autour de finalités professionnelles
- Reconnu socialement
- Les acteurs échangent des ressources diverses (informations, savoirs, services, instruments …) utiles pour la réalisation des objectifs
- La structure du réseau influence les relations entre les membres.
Typologie
Réseaux de support
- d’un acteur individuel ou collectif :
- réseaux de diagnostic et traitement santé[5],
- réseau d’action sociale[6],
- réseau de soutien à la création d’activité et d’entreprises,
- French Tech
- ...
- réseau de soutien en conseil[7],
- réseau d’appui à la fonction vente…
Réseaux d'action collective
- au service d’un mission collective:
- groupe projet,
- groupe conception,
- groupe mission d’entreprise,
- alliances inter - entreprises,
- groupe situation de crise
Réseaux de partage et de capitalisation des pratiques
- Création de connaissances et de pratiques innovantes
- Prise de recul par rapport aux expériences vécues
- Investissement de forme pour formaliser les expériences
- Développement vers des communautés de pratiques
- Cop-1 sur le KM : https://cop-1.net/wordpress/
Réseaux d'appui et d'apprentissage mutuel
- où chacun est à la fois formateur et formé (échanges de savoirs)
- Les makers : https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_maker
- Autoconstruction : https://fr.wikipedia.org/wiki/Autoconstruction
Références
- ↑ Organisation 2.0 : Le knowledge management nouvelle génération (Stratégie), Martin Roulleaux Dugage, Eyrolles, 2011
- ↑ https://engineeringideas.substack.com/p/thoughts-on-henri-mintzbergs-coordination
- ↑ https://www.equansmep.com/news/the-4cs-of-design-build-cooperate-collaborate-coordinate-communicate/
- ↑ La comédie (in)humaine, Nicolas Bouzou & Julia de Funès, L'observatoire, 2018
- ↑ Acef, S. (2008). Réseaux de santé et territoires: Où en sommes-nous ?. Informations sociales, 147, 72-81. https://doi.org/10.3917/inso.147.0072
- ↑ Maïlat, M. (2008). Les réseaux dans l'intervention sociale: Repères critiques et méthodologiques. Informations sociales, 147, 60-70. https://doi.org/10.3917/inso.147.0060
- ↑ Lemieux, V. (1999). Chapitre 6. Les réseaux de soutien. Dans : , V. Lemieux, Les réseaux d'acteurs sociaux (pp. 57-66). Paris cedex 14: Presses Universitaires de France.