Différences entre les versions de « Gestion des connaissances en Entreprise »
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« La gestion des connaissances est une nouvelle science visant à réorganiser l’entreprise autour de sa richesse immatérielle » (Bouteillier, 1999 CEFRIO 2000) | « La gestion des connaissances est une nouvelle science visant à réorganiser l’entreprise autour de sa richesse immatérielle » (Bouteillier, 1999 CEFRIO 2000)<ref name=":0">R Jacob et L Pariat, « Gérer les connaissances : un défi de la nouvelle compétitivité du 21ème siècle », CEFRIO (site internet) Canada, 2000 http://mapageweb.umontreal.ca/heatonl/fr/doc/acrobat/gererconnaissance.pdf</ref> | ||
« le management des savoirs peut être défini comme une démarche volontariste, souvent explicite et systématique, de valorisation des ressources immatérielles de l’entreprise. Cette démarche intègre des activités de création, de recueil, d’organisation, de diffusion et d’exploitation des savoirs explicites et tacites utiles à l’entreprise. En particulier, cela exige de transfor- mer des savoirs individuels en savoirs organisationnels et d’importer des savoirs localisés à l’extérieur afin d’en faire un usage approprié dans l’entreprise »<ref>Mbengue, Ababacar. (2004). Management des savoirs. Revue française de gestion. 30. 10.3166/rfg.149.13-31. </ref> | « le management des savoirs peut être défini comme une démarche volontariste, souvent explicite et systématique, de valorisation des ressources immatérielles de l’entreprise. Cette démarche intègre des activités de création, de recueil, d’organisation, de diffusion et d’exploitation des savoirs explicites et tacites utiles à l’entreprise. En particulier, cela exige de transfor- mer des savoirs individuels en savoirs organisationnels et d’importer des savoirs localisés à l’extérieur afin d’en faire un usage approprié dans l’entreprise »<ref>Mbengue, Ababacar. (2004). Management des savoirs. Revue française de gestion. 30. 10.3166/rfg.149.13-31. </ref> | ||
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* a) les activités par lesquelles on tente de documenter et de s’approprier les connaissances individuelles et celles servant à diffuser ce savoir au sein de l’organisation et, | * a) les activités par lesquelles on tente de documenter et de s’approprier les connaissances individuelles et celles servant à diffuser ce savoir au sein de l’organisation et, | ||
* b) les activités qui facilitent les échanges humains, dans le cadre desquelles on partage un savoir non codifié » (Hamilton, 1998 CEFRIO 2000) | * b) les activités qui facilitent les échanges humains, dans le cadre desquelles on partage un savoir non codifié » (Hamilton, 1998 CEFRIO 2000)<ref name=":0" /> | ||
« Un ensemble de modes d’organisation et de technologies visant à créer, collecter, organiser, stocker, diffuser, utiliser et transférer la connaissance dans l’entreprise. Connaissance matérialisée par des documents internes et externes, mais aussi sous forme de capital intellectuel et d’expérience détenus par les collaborateurs ou les experts d’un domaine » Cigref 2000 | « Un ensemble de modes d’organisation et de technologies visant à créer, collecter, organiser, stocker, diffuser, utiliser et transférer la connaissance dans l’entreprise. Connaissance matérialisée par des documents internes et externes, mais aussi sous forme de capital intellectuel et d’expérience détenus par les collaborateurs ou les experts d’un domaine »<ref>Cigref (site internet), Gérer les connaissances, 2000 https://cigref.typepad.fr/cigref_publications/RapportsContainer/Parus2000/2000_-_Gerer_les_connaissances.pdf</ref> Cigref 2000 | ||
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* où l’humain est le premier lieu d’interaction et de création de connaissances. » (CEFRIO 2000)[[Fichier:Les-deux-categories-de-connaissances-de-lentreprise.png|alt=Les-deux-categories-de-connaissances-de-lentreprise|centré|vignette|800x800px|Les-deux-categories-de-connaissances-de-lentreprise]] | * où l’humain est le premier lieu d’interaction et de création de connaissances. » (CEFRIO 2000)<ref name=":0" />[[Fichier:Les-deux-categories-de-connaissances-de-lentreprise.png|alt=Les-deux-categories-de-connaissances-de-lentreprise|centré|vignette|800x800px|Les-deux-categories-de-connaissances-de-lentreprise]] | ||
Version du 14 octobre 2023 à 14:53
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Définition
http://mapageweb.umontreal.ca/heatonl/fr/doc/acrobat/gererconnaissance.pdf
« La gestion des connaissances est une nouvelle science visant à réorganiser l’entreprise autour de sa richesse immatérielle » (Bouteillier, 1999 CEFRIO 2000)[1]
« le management des savoirs peut être défini comme une démarche volontariste, souvent explicite et systématique, de valorisation des ressources immatérielles de l’entreprise. Cette démarche intègre des activités de création, de recueil, d’organisation, de diffusion et d’exploitation des savoirs explicites et tacites utiles à l’entreprise. En particulier, cela exige de transfor- mer des savoirs individuels en savoirs organisationnels et d’importer des savoirs localisés à l’extérieur afin d’en faire un usage approprié dans l’entreprise »[2]
« La gestion des connaissances est un processus de création, d’acquisition, de transfert et d’utilisation des connaissances dans le but d’améliorer le rendement de l’organisation ; la gestion des connaissances est liée à deux types d’activités :
- a) les activités par lesquelles on tente de documenter et de s’approprier les connaissances individuelles et celles servant à diffuser ce savoir au sein de l’organisation et,
- b) les activités qui facilitent les échanges humains, dans le cadre desquelles on partage un savoir non codifié » (Hamilton, 1998 CEFRIO 2000)[1]
« Un ensemble de modes d’organisation et de technologies visant à créer, collecter, organiser, stocker, diffuser, utiliser et transférer la connaissance dans l’entreprise. Connaissance matérialisée par des documents internes et externes, mais aussi sous forme de capital intellectuel et d’expérience détenus par les collaborateurs ou les experts d’un domaine »[3] Cigref 2000
« Il s’agit d’une stratégie :
- visant à structurer formellement le capital connaissances explicites et tacites d’une organisation; en lien avec les orientations stratégiques d’une organisation et ses besoins d’innovation et d’amélioration de compétitivité;
- soutenue par une infrastructure technologique et organisationnelle;
- organisée autour de processus de gestion des connaissances (identifier, codifier, diffuser, partager, créer, etc.);
- où l’humain est le premier lieu d’interaction et de création de connaissances. » (CEFRIO 2000)[1]
Voir aussi
Références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 R Jacob et L Pariat, « Gérer les connaissances : un défi de la nouvelle compétitivité du 21ème siècle », CEFRIO (site internet) Canada, 2000 http://mapageweb.umontreal.ca/heatonl/fr/doc/acrobat/gererconnaissance.pdf
- ↑ Mbengue, Ababacar. (2004). Management des savoirs. Revue française de gestion. 30. 10.3166/rfg.149.13-31.
- ↑ Cigref (site internet), Gérer les connaissances, 2000 https://cigref.typepad.fr/cigref_publications/RapportsContainer/Parus2000/2000_-_Gerer_les_connaissances.pdf