Evolution des systèmes de préservation et dissémination de la connaissance

Historique
basé sur : l’infographie de 2014 disponible ici
3500 avant JC - Invention de l'écriture
Invention de l'écriture Cunéiforme : permet à l'information d'être partagée, stockée et préservée pour les générations futures sur la base d'un système de signes.
Le support est la pierre :
2800 avant JC - Papyrus
Développement du papyrus, solution légère de transmission et préservation.
Entre 100 et 200 - Du parchemin .... au papier
- L'introduction du papier réduit les coûts.
- La nature fragile du support fait que les documents importants sont retranscrits manuellement dans les scriptoriums et conservés dans les bibliothèques et les monastères
1450 - L'imprimerie :
L'imprimerie s'inscrit dans une longue histoire d'évolution de la technique mais la figure que l'on retient est Johannes Gutenberg, inventeur de la presse mécanique à caractère alphabétique mobile métallique à partir de 1450.
L'imprimerie : "l'invention des caractères métalliques mobiles en Europe a été déterminante dans la diffusion des textes et du savoir" [1]
A Anvers en Belgique, le Musée Plantin et Moretus revient sur cette histoire.
1801 - Métier Jacquard
1850 - Télécommunications
1854 - Algèbre de Boole
Georges Boole écrit "An investigation of the laws of thoughts" qui introduit les variables binaires qui sera le fondement de l'informatique.
1858 - Télégraphe
Développement du télégraphe transatlantique qui ouvre la voie aux communications longue distance
1939 1945 - Seconde Guerre Mondiale
Enigma
Les années 50'
les ordinateurs quittent les laboratoires et s'insèrent dans la vie moderne
1959 : Peter Drucker invente le terme "Knowledge Workers" dans un article du Harvard Business Review [2]
Le terme knowledge workers a été introduit par Peter Drucker (1959), consultant en entreprise et professeur de management, pour désigner une nouvelle catégorie de travailleurs propre aux économies tertiarisées. En première approximation, les knowledge workers sont des travailleurs qui mobilisent seulement, ou du moins principalement, leurs facultés cognitives, relationnelles, communicatives, en collaboration avec d’autres travailleurs et/ou des machines dans le cadre de leur activité professionnelle. Ainsi, au centre de leur activité se trouve l’usage combiné de divers savoirs (Butera et al., 2008). Dans les années 1970 et 1980, la forte progression numérique de cette nouvelle catégorie de travailleurs marque le passage d’un capitalisme industriel, fordiste et keynésien – celui des machines mécaniques et des ouvriers « col bleu », basé avant tout sur la production de biens tangibles – à un capitalisme financier et digital toujours plus imprégné de néolibéralisme. Technologies flexibles, connaissance, services 24/24, costards-cravates, jeux en bourse et investissements sur des biens immatériels sont autant d’éléments qui représentent cette transition. D’où l’intérêt croissant pour l’analyse des conditions sociales et professionnelles des knowledge workers, une composante sociale hétérogène et en augmentation progressive dans les sociétés de services.[3]
1970 - Arpanet
- innovation de rupture dans le domaine des réseaux...
- prémisse de l'Internet
A lire aussi
Aspect évolutif et incrémental du knowledge management [4]
Références
- ↑ [https://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Gutenberg]
- ↑ Drucker, P. (1959) Landmarks of Tomorrow, New York: Harper & Brothers.
- ↑ https://www.teseopress.com/dictionnaire/chapter/knowledge-workers/
- ↑ Aspect évolutif et incrémental du knowledge management - Positionnement et vision de la communauté francophone. 2018. Maher Slouma