La connaissance dans les théories de l'organisation

De WIKOM

Chronologie

1920 - Entreprise taylorienne (OST : organisation scientifique du travail)

  • Réserver la « connaissance » (la conception) à l’encadrement et au bureau méthode.
  • Limiter  la circulation de l’information au nécessaire   
  • La spécialisation des postes de travail : les exécutants n’ont besoin que d’une connaissance limitée et parcellaire des processus et des produits

1930 - L'école des relations humaines "post taylorisme"

  • Découverte de la dimension « psychologique et sociale » des gens au travail.
  • Découverte des relations informelles, et des réseaux d’information informels
  • Découverte et expérimentation des modes et des structures de transmission de l’information

1960 - Approches systémiques (école de palo alto)[1]

  • Les concepts d’information et de communication.
  • L’information et la communication composantes essentielles de toute organisation. (Information de rétroaction ; pilotage ; Flux d’information)
  • L’organisation système de lutte contre l’incertitude de l’environnement interne et externe

1960 - 1970 - Courant rationaliste (théorie de la décision)

  • La décision comme processus rationnel de connaissance et de choix (perception, représentation & modélisation, recherche de solutions, choix)

1980 - Courant Politique - Du knowledge management à la société de la connaissance

  • L’information et la connaissance (de l’entreprise, de l’environnement, des règles, de la technologie, de l’expertise…) comme ressource de pouvoir

"Appréhender les enjeux sociétaux de la connaissance ne peut pas se limiter à une approche économique car des aspects politiques et sociologiques importants interviennent dans la régulation des relations entre les différentes parties prenantes de la société de la connaissance. La compréhension des enjeux socio-politiques dans lesquels est encastrée la société de la connaissance est complexifiée par sa nature même. Souvent la connaissance n’appartient pas en propre à l’entreprise mais aux salariés qu’elle emploie, rendant d’autant plus complexe sa gestion car, lorsque l’organisation « apprend », elle le fait bien souvent à travers ses salariés. Ces knowledge workers acquièrent du pouvoir au sein de l’organisation du fait de la connaissance qu’ils détiennent. De plus, l’accumulation de savoirs contribue à l’accroissement de leur valeur marchande sur le marché du travail. Ainsi, la rentabilité des investissements dans la formation pour diffuser des connaissances au sein de l’organisation apprenante dépendra de la stabilité des salariés formés en son sein, faisant de la gestion des ressources humaines une pratique essentielle du management de la connaissance." [2]

1990 - Courant Culturel et sociologie de l'action

  • L’entreprise : communautés créatrices de valeurs,  de représentations et  de connaissances, langages, manières de valoriser et d’agir…
  • L’entreprise comme lieu de “confrontation” de plusieurs mondes.
  • L’entreprise apprenante[3][4]

Références

  1. Marc Edmond, Picard Dominique. L'approche systémique des organisations. In: Communication et langages, n°125, 3ème trimestre 2000. pp. 56-72. https://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_2000_num_125_1_3024
  2. Du knowledge management à la société de laconnaissance, Yvon PESQUEUX, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00509676/document
  3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_apprenante
  4. https://www.hbrfrance.fr/chroniques-experts/2019/12/28596-entreprise-apprenante-10-actions-pour-passer-du-mythe-a-la-realite/